Les nuisibles
Nuisibles près de Châteauroux : l’accompagnement de Daredard 36
La gestion des animaux nuisibles près de Châteauroux implique une bonne connaissance des différentes espèces, de leurs impacts sanitaires et des meilleures solutions pour s’en débarrasser. Daredard 36, votre entreprise de dératisation près de Châteauroux, propose un service complet pour vous accompagner dans ce sens.
Blattes
Les cafards, les coquerelles
Blatela germanica, Periplaneta americana, Blata orientalis
Parmi plus de 4 000 espèces de blattes décrites par les scientifiques, seules 25 espèces recherchent la proximité de l’homme, les autres vivent cachés. Les cafards, les coquerelles ou les blattes près de Châteauroux ont peu évolué au fil des millénaires et font partie des insectes les plus anciens. Les logements chauffés des humains ont permis aux blattes et aux cafards de trouver un biotope agréable et d’en faire les nuisibles les plus répandus au monde.
Les blattes/cafards sont pour la plupart domestiques, c’est-à-dire qu’elles vivent dans les maisons. Elles sont grégaires et produisent une phéromone d’agrégation, une substance odorante qui incite les individus à se regrouper, créant ainsi des abris où abondent leurs excréments et où elles se sentent en sécurité.
On rencontre les blattes dans les endroits où la nourriture est facilement disponible, où la température et l’humidité sont élevées, et où l’obscurité persiste durant la journée. Les logements avec buanderie, chaufferie, salles de bain et cuisine répondent à leurs besoins. Elles recherchent des dépôts en décomposition dans les bâtiments et les logements. De plus, les habitations regorgent de petits interstices dans lesquels les blattes/cafards aiment se réfugier. Elles passent 75 % de leur temps dans leurs petites cachettes, en raison de leur comportement négativement phototaxique.
La blatte germanique mesure 10 à 13 mm avec 2 bandes noires sur le pronotum et vit 6 mois. La blatte américaine mesure 22 à 32 mm, est grande d’aspect, et vit 2 ans. La blatte orientale, quant à elle, mesure 18 à 28 mm, est très sombre et vit 2 à 9 mois.
Les blattes/cafards ont un besoin marqué de proximité entre elles. Elles restent dans leurs cachettes la journée et se positionnent typiquement dans les fissures la tête en avant. Elles cherchent le contact ventral et dorsal dans leurs cachettes qui peuvent aller de 0,5 mm pour les larves et à 4,5 mm pour les femelles avant la ponte.
L’odeur de leurs cachettes influence les nouvelles arrivées qui réutilisent les endroits déjà habités pour y passer 75 % de leur temps. Ces nuisibles de maison près de Châtillon-sur-Indre sont des insectes à métamorphose incomplète : ce sont des hyménoptères. On peut observer trois stades de développement :
- Oeuf ;
- Larves (nymphe) ;
- Adulte (imago).
Le développement embryonnaire se fait dans l’œuf au sein de l’oothèque, capsule blanchâtre devenant brunâtre, déposée en milieu humide après maturation. L’œuf éclot en 24h. La nymphe (larve) ressemble à l’adulte, mais est dépourvue d’ailes. Elle est autonome, mais subit plusieurs mues au cours de sa croissance à cause de son tissu chitineux peu extensible (qui se perd entre 4 et 15 fois selon l’espèce). À basse température, ce processus peut durer jusqu’à 2 ans et le nombre de stades larvaires peut varier entre 6 et 15 selon l’espèce.
Les blattes/cafards mangent principalement de l’amidon, du sucre, des protéines, du gras, des ongles, etc. Elles peuvent vivre 8 mois sans nourriture et 1 an sans eau. Elles disposent d’organes appelés cercis, composés de poils très fins, qui détectent les ondes, vibrations phoniques et variations atmosphériques. Leurs pattes disposent de griffes et de lobes d’adhérence, ce qui leur permet de se déplacer dans tous les sens, sur les surfaces lisses ou rugueuses.
Les blattes souillent les aliments par leurs déplacements et excréments, ce qui donne une odeur désagréable et un mauvais goût aux denrées alimentaires. Leurs mandibules laissent couler un liquide brun qui imprègne le matériel, la vaisselle, la cuisine… Elles laissent sur leur passage des exuvies, qui sont des allergènes et de la salmonelle. On les retrouve dans les stocks alimentaires et la cuisine (éclaboussures de cuisson, salissure, électroménager, etc.). De ce fait, le traitement insecticide est considéré comme le dernier recours. Il faut ventiler, aspirer les pièces de vie, régler les problèmes de condensation, sortir les ordures, boucher les fuites et désinfecter les lieux au préalable.
Fourmis
Lasius niger, Monomorium pharaonis, Linepithema humile
Les fourmis près de Châteauroux sont des hyménoptère, comme les guêpes et les abeilles. Les fourmis ont une organisation basée sur la division du travail, en fonction de l’âge et de la caste, et elles communiquent pour résoudre des problèmes complexes. Il existe plus de 12 000 espèces de fourmis, que l’on retrouve sur tous les continents, dont une grande diversité à Châteauroux, Le Blanc et Argenton-sur-Creuse.
Les fourmis sont dites charpentières et xylophages pour certaines, bien qu’elles ne consomment pas le bois, mais le rejettent pour construire des galeries. Elles sont nomades (fourmis légionnaires) ou stationnaires (creusent dans le sol). En France, elles sont particulièrement actives aux abords des bâtiments de stockage.
Les fourmis sont de couleurs très variées, passant du brun clair au noir foncé. En France, elles mesurent entre 2 et 5 mm. Elles affectionnent les denrées sucrées, mais restent omnivores. Elles vivent en colonie pouvant atteindre 1 000 000 d’individus. Les plus répandues sont les suivantes :
- Lasius Niger : 5000/15000 individus par colonie et font des vols nuptiaux impressionnants, la reine vit 2 ans ;
- Monomorium pharaonis : ce sont de petites colonies satellite avec plusieurs reines, elles font de longs chemins balisés ;
- Linepithema humile : 1 grosse colonie en Europe (destructive et envahissante) qui fait de longs chemins balisés dans les maisons.
Les fourmis sont rapidement envahissantes, propagent des moisissures, souillent la nourriture et transmettent des maladies.
Elles peuvent également endommager les charpentes, isolations et structures de bâtiments.
Frelons asiatiques
Vespa velutina nigrithorax
Le frelon asiatique fait son nid près des points d’eau (jusqu’à 250 m), principalement en hauteur dans les arbres. Par manque de prédateur, il a tendance à faire ses nids de moins en moins haut, de plus en plus près des habitations. On retrouve également les nids de frelons asiatiques dans les granges, abris de jardin, trous dans le sol, sous les gouttières, etc.
Au lever et au coucher du soleil, on peut observer à contre-jour un aller-retour d’insectes vers un point précis. Le nid de frelon asiatique ressemble à une sphère en carton de 60 cm de haut et de 40 cm de diamètre avec un trou sur le côté. Il est muni d’une entrée latérale, contrairement au frelon européen qui fait son entrée par le bas. Le rayon d’action du frelon asiatique est de 700 m, mais il peut parcourir 2 km sans problème.
Le frelon asiatique est de couleur noire dominante avec une large bande orangée sur l’arrière de l’abdomen. Le thorax est entièrement noir et les ailes sont foncées. L’extrémité des pattes est jaune et la tête est orange de face avec le dessus noir.
La reine du frelon asiatique a un thorax noir, mesure 3,5 cm et vit 1 an tandis que les ouvrières mesures entre 1,7 et 3,5 cm pour une durée de vie de 55 jours environ. Le cycle de vie du frelon asiatique commence par l’émergence des reines, en février/mars, à 15 °C. Dès leur sortie, les reines cherchent un site pour construire un nid de frelons.
Une amorce de nid est préparée avec une dizaine d’alvéoles. Ce nid reste assez petit en début de saison, la reine étant seule pour gérer la température, l’humidité, la sécurité, le soin aux larves, la nourriture et la construction. 45 jours après la ponte, des ouvrières stériles prendront le relais de la reine, qui ne sortira plus.
En avril, la prédation sur les ruchers commence, permettant aux frelons asiatiques de faire une bouillie de matière carnée pour nourrir les larves (bouillie à base d’abeille, de libellule, de sauterelle…). Ces mêmes larves vont produire un liquide sucré dont les ouvrières ont besoin pour vivre, elles deviendront des ouvrières stériles qui vont s’activer à l’agrandissement du nid primaire pour accueillir jusqu’à 3 000 individus.
En mai et septembre, on peut trouver des nids secondaires. C’est en septembre que les nids atteignent leur taille maximale, marquant le début de la ponte d’œufs donnant naissance aux mâles fertiles (faux bourdons) et aux femelles fertiles (futures reines fondatrices).
D’octobre à novembre, une colonie peut produire entre 300 et 500 fondatrices qui vont étendre le territoire du frelon asiatique à raison de 78 km/an après une hibernation sélective dans le sol (entre décembre et février). La vieille reine meurt, et la colonie s’effondre d’elle-même par manque de production d’œufs, d'ouvriers et de chaleur.
Contrairement au frelon européen, le frelon asiatique n’est pas attiré par la lumière. Il mange principalement des insectes comme (abeilles, guêpes, mouches, sauterelles…). Il consomme aussi des sucs végétaux de fruits et du miel. Les larves sont exclusivement nourries d’une bouillie de matière carnée et de boulettes de viande amenées par les ouvrières.
Les frelons asiatiques se nourrissent essentiellement d’abeille domestique, de bourdons et de mégachiles. Les abeilles souffrent des attaques du frelon asiatique. Leurs défenses et collectes de nourriture diminuent après chaque attaque, ce qui amène à une fragilisation des colonies dans les ruchers ou dans la nature, allant jusqu’à l’élimination des colonies d’abeilles par le frelon. Le frelon asiatique cause également la dégradation et la pollution des aliments par des germes et il peut vous piquer.
L’aiguillon rétractile du frelon asiatique est dépourvu de harpons et permet l’injection de venin à plusieurs reprises sans mourir, contrairement à l'abeille qui meurt à la première piqûre. À la suite d’une piqûre de frelon asiatique, les œdèmes, brûlures et démangeaisons peuvent être impressionnants. La douleur de cette piqûre infligée peut provoquer la mort. Seules les femelles piquent et leurs venins sont thermolabiles (il est détruit entre 50 et 55 °C).
Frelons européens
Vespa crabro
Au lever et au coucher du soleil, on peut observer à contre-jour un aller-retour d’insectes vers un point précis. Le frelon européen a l'habitude de former sa colonie dans les trous d'arbres, les granges, les greniers et principalement près des habitations mais aussi des cours d'eau. Le trou d'entrée du nid du frelon européen se situe en dessous. Par ailleurs, le nid est sphérique.
Les frelons européens vivent en colonie dans des trous d’arbres, granges et greniers, proches des habitations et d’un point d’eau. On peut retrouver jusqu’à 5 000 alvéoles en moyenne par nid. Ces nids sont faits de cellulose trouvée sur du bois et malaxés avec leur salive. Ces animaux organisés protègent leurs nids, territoires et descendances avec ardeur. On peut facilement reconnaître un nid de frelons européens par l’entrée située en dessous.
Les frelons entraînent la dégradation et la pollution des aliments et laissent des traces de nids abandonnés.
Guêpes
Vespula vulgaris
Le terme guêpes désigne plusieurs insectes hyménoptères ayant un abdomen rayé noir/jaune et dont la femelle a un dard venimeux et rétractile. La guêpe germanique et la guêpe commune sont les plus répandues en France.
Les guêpes vivent dans des nids proches des habitations et on les retrouve souvent en sous-toiture, dans les murs, dans la nature et dans la terre.
Les nids de guêpes près du Blanc sont fabriqués grâce à la cellulose récupérée sur le bois mélangé à leur salive. Ils peuvent contenir jusqu’à 10 000 individus prêts à défendre leur territoire.
Les guêpes communes et germaniques sont des hyménoptères à l’abdomen rayé jaune et noir, tronqué à l’avant et refilé à l’arrière. Leur appareil buccal est de type broyeur et lécheur. Elles divisent le travail par caste, coopèrent entre parents et les générations se chevauchent.
Les ouvrières (travailleuses adultes) mesurent 12 à 17 mm et la reine est plus longue avec ses 20 mm. Seules les femelles peuvent piquer à plusieurs reprises sans risquer de mourir, grâce à leur aiguillon dépourvu de harpon. Le dard rétractile ne reste pas planté au niveau de la piqûre.
Chaque année, une reine fondatrice construit un nid adapté à sa capacité à gérer seule la température, l’humidité et la défense. Celui-ci grossit à la venue de nouvelles guêpes qui prendront le relais, laissant la reine à la ponte. Les larves sont nourries d’une bouillie de matière animale prédigérée par les ouvrières qui, elles, se nourrissent de fruits et matières carnées abandonnées.
On observe généralement un développement larvaire d’un mois, un cycle de d’un mois à un mois et demi au nid. Les guêpes se distinguent par une durée de vie d’un an pour la reine et de plusieurs mois pour les mâles et les ouvrières. Elles passent par une métamorphose complète : œufs, larves (1 mois), pupes ou nymphes (1 mois à 1 mois et demi), adultes ou imagos (plusieurs mois). Certaines guêpes sont dites solitaires, vivant et travaillant seules
Les guêpes abîment les fruits et les récoltes, laissant des traces de nids qu’elles abandonnent chaque année. Elles détériorent également les isolants et joints de maçonnerie.
Les guêpes piquent pour se protéger ou neutraliser lors de la chasse. Le venin injecté provoque des œdèmes, démangeaisons, douleurs et réactions allergiques pouvant aller jusqu’à un choc anaphylactique. En général, il suffit de ne pas paniquer et de désinfecter la zone de piqûre. Le venin est thermolabile, il est détruit à haute température (entre 50 et 55 °C).
Lérots
Eliomys quercinus
La population de lérots régresse fortement et est considérée comme menacée de disparition sur la liste rouge des espèces menacées.
Le lérot est arboricole et terrestre à la fois. Cet animal nocturne dort le jour dans des nids, bâtiments, trous d’arbre, vergers et parcs.
Le lérot est un mammifère mesurant 15 cm pour un poids 140 g. Il possède des incisives pour ronger et des dents de carnassier pointues. Le pelage du lérot est blanc avec un dos noir. Il est bon grimpeur et se retrouve dans les bâtiments, arbres, nids et nichoirs où il dort le jour pour s’activer la nuit. Le lérot est occasionnellement carnivore (animaux plus petits) en sortie d’hibernation, mais se nourrit de fruits, baies, insectes, graines…
L’hibernation du lérot s’effectue en complète léthargie : il ne se réveille pas, même si on le dérange. D’avril à mai, la femelle commence sa seule portée de l’année et donne naissance jusqu’à 7 petits après 3 semaines de gestation. Les petits auront leur maturité sexuelle à 1 an et leur durée de vie est de 3 à 4 ans. Dès leur plus jeune âge, ils arborent une traînée noire autour des yeux, caractéristique de l’espèce. Les lérots près du Blanc peuvent abandonner leur queue en cas d’agression par morsure.
Le lérot souille et pollue les fruits dans les vergers. Il est également à l’origine de tapage nocturne dans les greniers.
Cet animal provoque la salmonellose, pouvant causer des intoxications alimentaires et des gastro-entérites. Daredard 36 vous propose du piégeage non létal des lérots près du Blanc.
Loirs
Glis glis
Dans le classement de conservation, le loir gris est en « préoccupation mineure ». Souvent confondu avec le lérot, le loir gris n’a pas les yeux cernés ni de traînée noire au bord des yeux.
Le loir est plutôt arboricole et s’active la nuit dans les vergers, parcs et bâtiments proches des humains, mais principalement dans les forêts de feuillus.
Mammifère mesurant 15 à 20 cm, pour environ 100 à 200 grammes, le loir a le corps gris et le dessus blanc crème. Les moustaches du loir (vibrisses) lui permettent de détecter les objets lors de ses déplacements nocturnes. Sa queue, grise et touffue, mesure 12 à 20 cm, l’animal mesurant donc 40 cm. Il se différencie du lérot par un mince contour des yeux noirs et des joues blanches.
Le loir gris s’active plutôt la nuit, hiberne 7 mois (d’octobre à avril) et vit jusqu’à 10 ans. La femelle n’a qu’une seule gestation par an et donne naissance à une portée de 1 à 11 petits atteignant leur maturité sexuelle à 10 mois. Le loir hiberne d’octobre à avril en complète léthargie. Il se nourrit de graines, fruits, fruits secs, bourgeons, fleurs, champignons, écorces de jeune pousse, insectes et jeunes oiseaux au nid.
Le loir gris fait de petites réserves et s’engraisse pour répondre à ses besoins hivernaux. Il se déplace rarement au sol et grâce à sa sécrétion collante, il est très à l’aise sur les surfaces verticales. Ces animaux vivent en couple ou en groupe sur environ 4 hectares. On considère pour un groupe :
- 35 % de moins de 2 ans ;
- 10 % de 2 à 3 ans ;
- 5 % au-delà de 3 ans.
Les loirs ont trois moyens de communication sonore :
- Claquement rapide des dents pour impressionner ;
- Sifflement pour un danger ;
- Cris très aigus assez longs pour un danger.
Cet animal ronge les cloisons, les isolations et le bois. Il peut également être à l’origine de tapage nocturne.
Le loir peut transmettre la salmonellose aux humains.
Puces
Puces des chats ; Ctenocéphalide felis
Puces des chiens ; Ctenocephalis canis
Puces de l’homme ; Pulex iritans
200 millions d’années en arrière, des puces primitives ont parasité tous les mammifères de petite taille. Il semble que l’achèvement de leur forme actuelle a eu lieu il y a 50 millions d’années.
L’espèce aurait adopté l’Homme en cherchant refuge dans des cavernes pendant une glaciation. Ainsi, l’Homme aurait été confronté aux puces lors de sa cohabitation avec des blaireaux et des renards dans des trous de rocher avant de les transporter dans les habitations.
La puce de l’Homme n’est arrivée que récemment en Afrique noire, contrairement à la puce des chats qui y trouverait son origine. Celle-ci est arrivée en Europe pendant les croisades, profitant des températures élevées des habitations et supplantant les puces de l’Homme et la puce du chien. Les larves de la puce du chat détruisent celles des autres espèces.
Véhiculées par les animaux domestiques, elles envahissent les logements et se reproduisent facilement entre les lames de parquet et les tissus. La puce des chats se retrouve surtout en extérieur. L’infestation se fait par la ponte d'œufs non-adhérents qui tombent dans les espaces intérieurs des habitations. Elle peut être soudaine étant donné que seuls des stimuli comme les vibrations, la chaleur ou les gaz carboniques de la respiration font simultanément émerger les puces de leurs cocons.
Les puces mangent du sang, mais le sang humain ne suffit pas pour la reproduction. Elles sont aplaties, brunes et ne mesurent que 2 à 3 mm.
Une puce peut pondre 27 œufs/jour, qui peuvent éclore en 10 jours. Les larves apodes craignent la lumière et se nourrissent de débris organiques pendant 5 à 10 jours. Elles se cachent dans les plinthes, les moquettes…
La pupe et les nymphes tissent un cocon (métamorphose). L’enveloppe protectrice dure 8 à 9 jours, voire quelque mois pour éclore en fonction des stimuli (vibration, gaz carbonique, chaleur). Sans conditions favorables, cette période d’attente peut durer 1 an.
Les puces adultes vivent 6 mois à 2 ans. Elles sont hématophages et pondent dans un environnement favorable.
Les puces près du Blanc sont des parasites obligatoires, c’est-à-dire qu’elles ont besoin d’un apport en sang pour la survie des adultes et la reproduction, mais elles peuvent jeûner longtemps si aucun hôte n’est disponible.
La puce des chats est envahissante et apporte son lot de désagréments. C’est un ectoparasite par excellence. On considère que pour 1 puce, 99 autres se trouvent sous forme immature dans l’environnement proche :
- 25 % d’œufs ;
- 50 % de larves ;
25 % de cocons.
Dans les faits, il y a potentiellement 1 000 œufs/femelle, avec 4 à 8 œufs après chaque repas. Les puces provoquent des démangeaisons par leurs piqûres et sont vectrices d’agents pathogènes comme le ténia, les rickettsies, la borréliose, l’allergie (hypersensibilité par leur salive) et la pulicose (prurit démangeaisons).
Rats noirs
Rattus rattus
Le mot rat reste ambigu et peut désigner des centaines d’espèces de mammifères. Les rats regroupent notamment le Rattus Rattus (rat noir des greniers) et le Rattus norvegicus (rat gris, rat brun, surmulot ou rat d’égout).
Le Rattus rattus (rat noir) se retrouvent partout en France. Il n’a généralement pas de terrier, contrairement au rat gris. Il est bon grimpeur et se trouve principalement à l'intérieur, dans les greniers. Le rat noir préfère les endroits urbains et suburbains, secs et en hauteur. Contrairement au rat gris, il n’est pas attiré par l’eau, mais nage bien.
Le pelage des rats près du Blanc varie du gris au noir et est soyeux, avec un sébum brillant. Il pèse entre 100 g et 200 g, pouvant même atteindre 250 g. Il mesure 15 à 22 cm auxquels s’ajoute une queue de 20 cm. Son museau est fin et sans poils (contrairement au rat gris). Les crottes du rat noir sont allongées, dures et noires, de 8 à 12 mm et de 3 mm de diamètre.
Le rat noir est principalement actif la nuit et est très méfiant. Durant sa vie de 9 à 15 mois, les femelles auront 6 portées par an. Après une gestation de 21 jours, naissent 6 à 10 petits ratons qui feront à leur tour 6 portées par an. La maturité sexuelle du rat est atteinte après 12 semaines.
Le rat est néophobique (sélectivité alimentaire par angoisse d’incorporation de nouveau mets), bien qu’il soit omnivore, avec une tendance frugivore. Il consomme 15 à 30 grammes de nourriture par jour et boit beaucoup d’eau. Il souille 15 fois ce qu'il mange, rendant impropre à la consommation humaine le reste. Il ronge pour limer ses dents, qui sont presque aussi dures que le diamant.
Le rayon d’action du rat noir et de 30 m environ.
Il peut arriver rapidement et facilement chez tout le monde, avec toutes les nuisances qui vont avec.
Ils sont d’ordre psychologique et sanitaire. Les rats grignotent, rongent et rognent tout ce qu’ils peuvent (isolants, câbles, sacs poubelles, bois, plâtres, tuyaux). Ils laissent derrière eux de l’urine, des traces de morsures, des matières fécales et une salive porteuse de maladies, germes et parasites dangereux pour la santé.
L’impact psychologique peut être aggravé par de nombreux germes, bactéries et parasites qui se transmettent directement par contact avec la salive, par les morsures, les déjections et l’urine. Ils se transmettent aussi indirectement par les puces et les tiques.
La salmonelle, la leptospirose (qui se confond avec la grippe), la fièvre aphteuse, le typhus murin, la peste, la grippe aviaire, et la zoonose peuvent être transmises par le rat noir.
Rat gris, rat brun ou surmulot
Rattus norvegicus
Le mot rat reste ambigu et peut désigner des centaines d’espèces de mammifères. Les rats regroupent notamment le Rattus Rattus (rat noir des greniers) et le Rattus norvegicus (rat gris, rat brun, surmulot ou rat d’égout).
Ils sont d’ordre psychologique et sanitaire. Les rats grignotent, rongent et rognent tout ce qu’ils peuvent (isolants, câbles, sacs poubelles, bois, plâtres, tuyaux). Ils laissent derrière eux de l’urine, des traces de morsures, des matières fécales et une salive porteuse de maladies, germes et parasites dangereux pour la santé.
L’impact psychologique peut être aggravé par de nombreux germes, bactéries et parasites qui se transmettent directement par contact avec la salive, par les morsures, les déjections et l’urine. Ils se transmettent aussi indirectement par les puces et les tiques.
La salmonelle, la leptospirose (qui se confond avec la grippe), la fièvre aphteuse, le typhus murin, la peste, la grippe aviaire, et la zoonose peuvent être transmises par le rat noir.
Communément appelé rat d’égout, le rat gris, rat brun ou surmulot est le plus répandu en France. C’est du Rattus Norvegicus que proviennent les rats domestiques. Contrairement au Rattus rattus, le rat gris creuse des terriers.
Le rat gris a un rayon d’action de 100 m. On le retrouve partout en France, surtout dans les lieux bas et humides, généralement en extérieur, proche des vide-sanitaires et bâtiments. Un point d’eau est essentiel pour les rats gris. Ce sont de bons nageurs et de bons grimpeurs, mais ils préfèrent être au sol où ils creusent un réseau élaboré de galeries pour y faire un nid. Le rat gris est souvent observé dans les égouts, les décharges et en ville.
Le pelage du surmulot est hirsute, de couleurs variées allant du brun clair au brun foncé et parfois au rouge brun et au gris brun. Il pèse en général entre 200 g et 450 g. Il est plus gros et trapu que le rat noir.
Le rat gris mesure entre 19 et 25 cm. Sa queue est plus longue que son corps, ses oreilles rondes et couvertes de poils et son museau est assez épais, ce qui permet de facilement le différencier du rat noir.
Le rat gris peut grimper et est un excellent nageur, ce qui lui permet de remonter par les siphons, toilettes et égouts sans problème. Ses crottes sont cylindriques, molles et claires, de 6 mm de diamètre et de 17 mm de long. Il consomme entre 25 et 30 g de nourriture par jour et a une alimentation omnivore, avec un attrait certain pour la viande et l’eau fraîche. Comme le rat noir, il souille 15 fois ce qu’il mange, rendant le reste non comestible.
Durant sa vie de 30 mois, le rat gris atteint sa maturité sexuelle après 2/3 mois pour ensuite donner naissance à 5 ou 12 petits ratons avec une capacité de 5 à 6 portées/an.
Souris
Mus musculus
Dans le langage courant, “souris” est utilisé pour désigner les rongeurs de petite taille, aux oreilles rondes et au nez pointu, avec un pelage gris/brun et une queue relativement longue. Cela est ambigu en biologie, car le terme ne recouvre pas toutes les espèces de la famille des Rotentia. Les francophones font néanmoins référence au Mus musculus, qui se confond souvent avec les campagnols, mulots et rats de la famille des muridés.
Les souris grises se retrouvent dans tout type de bâtiments, en intérieur comme en extérieur. Elles sont principalement actives la nuit, mais restent dynamiques le jour dans les bâtiments calmes. Les souris aiment grimper et se retrouvent à tout étage, souvent proches des stocks de nourriture.
Les souris grises ont un pelage qui va du marron clair au gris très clair et soyeux. Elles pèsent 15 à 20 g, allant jusqu’à 25 g maximum pour une taille de 6 à 9 cm (tête et corps). Le museau de cet animal est fin et ses oreilles sont assez grandes. Sa queue peut faire jusqu’à 10 cm. Ses crottes mesurent 2 à 3 mm et abondent sur les sites infestés.
La souris grise grimpe facilement et est une bonne nageuse, bien qu’elle ne soit pas attirée par l’eau. Elle n’a pas besoin de beaucoup d’eau pour vivre, celle présente dans la nourriture lui suffit. Elle ne mange que 3 g de céréale/jour et souille 3 fois ce qu’elle mange.
La durée de vie d’une souris près du Blanc est de 9 à 12 mois. Elle atteint sa maturité sexuelle à 7/9 semaines. Sa reproduction est impressionnante avec 8 portées/an et 6 à 8 petits par portée, soit environ 40 souriceaux/an pour une seule souris. Grâce à cette capacité de reproduction, la descendance atteindre 600 à 1 200 souris par an. Un « trou de souris » de 6 mm lui suffit pour envahir une habitation.
Le rayon d’action d’une souris est restreint, de l’ordre de 1 à 5 m. Les souris ont besoin de grignoter et de ronger pour limer leurs dents.
Les dégâts causés par les souris sont assez variés (matériaux et structures) et nécessitent une désinfection. Les souris grises s’attaquent aux bois, livres, textiles, tuyaux, fils électriques… Elles dégradent et souillent les stocks alimentaires.
En plus de l’impact psychologique, les souris et rongeurs véhiculent des germes pathogènes (grippes aviaires, peste…). La leptospirose peut aussi être transmise par les souris et être confondue avec la grippe.
La zoonose se transmet par l’urine, les muqueuses et les pieds macérés de cet animal. Il est préférable de faire appel à un médecin en cas de morsure, étant donné que son régime alimentaire est propice au développement des bactéries.
Taupes
Talpa Europea
La taupe (Talpa europea) fait partie de la famille des talpidae et est un animal fouisseur, insectivore, presque aveugle et solitaire.
Les taupes vivent dans des galeries qu’elles creusent dans des sols humides et meubles. Ces galeries sont facilement repérables par les monticules de terre laissés derrière elles : les taupinières. Elles sont peu sociables sur leurs territoires de 500 à 1 000 m² et se nourrissent à 90 % de vers de terre. Les taupes aiment aussi les limaces et larves, qu’elles sentent à plusieurs centimètres dans la terre.
Les taupes près du Blanc ne stockent pas de graisse et meurent d’inanition en moins de 12 h de jeûne. En période de sécheresse, elles font des réserves de vers de terre paralysés. La taupe d’Europe mesure 15 à 20 cm pour un poids de 60 à 140 g. Son corps est plutôt cylindrique avec une fourrure grise/noir souple. Les yeux des taupes sont petits, ce qui leur permet de détecter les mouvements. Leur ouïe est développée puisqu’elles sont dépourvues de pavillon auditif. Le museau pointu est un organe tactile composé de vibrisses (poils sensoriels) qui, contrairement aux idées reçues, ne servent pas à creuser. Les pattes antérieures des taupes sont polydactyles et forment une pelle renforcée par l’os falciforme, qui permet de creuser entre 15 et 25 m de galerie par jour.
Les taupes sont capables de stocker le dioxyde de carbone et ont des poumons de taille importante, ce qui leur permet de rester confinées pendant de longues périodes et même de réintégrer l’oxygène qu’elles expirent.
La taupe d’Europe ne fait qu’une portée par an, donnant naissance à 6 petits après 1 mois de gestation. L’allaitement dure en moyenne 6 semaines et les petits quittent le nid. La durée de vie de ces animaux est d’environ 10 ans, mais dépasse rarement 5 ans, en raison de l’usure de leurs dents qui les empêche de se nourrir. Elles sont l’un des rares prédateurs des hannetons et des limaces.
Les taupes et campagnols terrestres creusent des galeries laissant apparaître des taupinières. Souvent, la taupe creuse et le campagnol squatte. Les seuls dégâts des taupes sont leurs taupinières (esthétiques) tandis que le campagnol terrestre est herbivore et consomme des racines, ce qui fait de lui un vrai danger dans les jardins, potagers, vergers…
Daredard 36 est un taupier traditionnel n’utilisant que des pièges mécaniques. Le piégeage mécanique des campagnols et des taupes reste la solution la plus efficace, la plus rapide et la moins dangereuse.
Il est possible de mettre en place une action unique contre les taupes ou d’envisager un contrat mensuel, trimestriel ou même annuel. Les taupes n’hibernent pas et les petits augmentent chaque année dans la zone infestée.
Daredard 36 n’utilise pas de gaz pH3, trop contraignant, non sélectif et avec un résultat aléatoire. Votre spécialiste de la dératisation n’a pas recours à l’empoisonnement des taupes, aux pétards ou autres systèmes pyrotechniques, seulement efficaces à 7 %.
Les taupes ne sont pas hémophiles et elles éviteront le verre, les ronces et les objets coupants que vous installerez dans leurs taupinières. Cela ne les blesserait pas et polluerait votre terrain. Il est inutile d’inonder leurs galeries dans la mesure où ce sont d’excellentes nageuses.
Pour bénéficier du service de lutte contre les animaux nuisibles proposé par Daredard 36 ,contactez le 06 15 64 09 73